Les offices des Ténèbres

Composé des matines et des laudes pour le Triduum pascal : le meilleur moyen pour vivre profondément des jours saints

Mercredi saint : 20h

Vendredi saint : 8h30

Samedi saint : 9h

Dom Guéranger, l'Année liturgique :


L'Office des Matines et des Laudes des trois derniers jours de la Semaine sainte diffère en beaucoup de choses de celui des autres jours de l'année. Tout y est triste et sombre, comme à des funérailles; et rien n'est plus propre à nous donner une idée de la tristesse à laquelle l'Église est en proie, en ces jours de deuil. Elle s'interdit, à tous les Offices du Jeudi, du Vendredi et du Samedi, ces cris de joie et d'espérance par lesquels elle commence la louange de Dieu. On n'entend plus retentir : Domine, labia mea aperies : Seigneur, ouvrez mes lèvres pour votre louange ; ni Deus, in adjutorium meum intende : O Dieu, venez à mon aide. Les Offices divins ne conservent plus que ce qui leur est essentiel dans la forme, et ils ont perdu toutes ces aspirations vives que les siècles y avaient ajoutées. Une psalmodie sévère, des lectures lamentables, des chants lugubres : voilà ce qui leur reste. Chacune des Heures Canoniales se termine par le Psaume Miserere, et par une mention de la Mort et de la Croix du Rédempteur.
On donne vulgairement le nom de Ténèbres à l'Office des Matines et des Laudes des trois derniers jours de la Semaine sainte, parce que cet Office se célébrait autrefois la nuit, comme dans les autres jours de l'année. Ce nom lui appartient encore pour une autre raison; c'est qu'on le commence a la lumière du jour, et qu'il ne se termine qu'après le coucher du soleil. Un rite imposant et mystérieux, propre seulement à ces Offices, vient aussi confirmer cette appellation. On place dans le sanctuaire, près de l'autel, un vaste chandelier triangulaire, sur lequel sont disposés quinze cierges. Ces cierges, ainsi que les six de l'autel, sont en cire jaune, comme à l'Office des Défunts. A la fin de chaque Psaume ou Cantique, on éteint successivement un des cierges du grand chandelier ; un seul, celui qui est placé à l'extrémité supérieure du triangle, reste allumé. Pendant le Cantique Benedictus, à Laudes, les six cierges qui brûlaient sur l'autel sont pareillement éteints. Alors le Cérémoniaire prend l'unique cierge qui était demeuré allumé sur le chandelier, et il le tient appuyé sur l'autel durant le chant de l'Antienne qui se répète après le Cantique. Puis il part et va cacher ce cierge, sans l'éteindre, derrière l'autel. Il le maintient ainsi loin de tous les regards pendant la récitation du Miserere et de l'Oraison de conclusion qui suit ce Psaume. Cette Oraison étant achevée, on frappe avec bruit sur les sièges du chœur, jusqu'à ce que le cierge qui avait été caché derrière l'autel reparaisse et annonce par sa lumière toujours conservée que l'Office des Ténèbres est terminé.
Expliquons maintenant le sens de ces diverses cérémonies. Nous sommes dans les jours où la gloire du Fils de Dieu est éclipsée sous les ignominies de sa Passion. Il était « la lumière du monde », puissant en œuvres et en paroles, accueilli naguère par les acclamations de tout un peuple ; maintenant le voilà déchu de toutes ses grandeurs, « l'homme de douleurs, un lépreux », dit Isaïe; « un ver de terre, et non un homme », dit le Roi-Prophète ; « un sujet de scandale pour ses disciples », dit-il lui-même. Chacun s'éloigne de lui : Pierre même nie l'avoir connu. Cet abandon, cette défection presque générale sont figurés par l'extinction successive des cierges sur le chandelier triangulaire, même jusque sur l'autel. Cependant la lumière méconnue de notre Christ n'est pas éteinte, quoiqu'elle ne lance plus ses feux, et que les ombres se soient épaissies autour d'elle. On pose un moment le cierge mystérieux sur l'autel. Il est là comme le Rédempteur sur le Calvaire, où il souffre et meurt. Pour exprimer la sépulture de Jésus, on cache le cierge derrière l'autel ; sa lumière ne parait plus. Alors un bruit confus se fait entendre dans le sanctuaire, que l'absence de ce dernier flambeau a plongé dans l'obscurité. Ce bruit, joint aux ténèbres, exprime les convulsions de la nature, au moment où le Sauveur ayant expiré sur la croix, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres furent ouverts. Mais tout à coup le cierge reparaît sans avoir rien perdu de sa lumière ; le bruit cesse, et chacun rend hommage au vainqueur de la mort.

5 décembre 2025
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La messe Rorate est célébrée avant la fin de la nuit, idéalement de façon à se terminer aux toutes premières lueurs de l’aurore. Cette messe est célébrée à la seule lumière des bougies.
21 novembre 2025
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7 novembre 2025
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5 novembre 2025
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