La prière du chapelet

"C'est sans aucun doute un des signes les plus éloquents de l'amour que les jeunes générations nourrissent pour Jésus et pour sa mère Marie. Dans le monde actuel qui est si fragmenté, cette prière nous aide à placer le Christ au centre" Benoît XVI

Le chapelet est prié : 

- tous les mercredis à 17h45, église Saint Maurice, 41 avenue de la Forêt Noire. Sur le côté devant la statue de Jeanne d'Arc.

- tous les jeudis à 19h15 en l'église Saint-Louis en Ville (pour la Vie)

- tous les premiers samedis du mois à 15h45 en l'église Saint-Louis en Ville (rosaire)

- tous les dimanches à 15h en l'église Saint-Louis en Ville (rosaire)

- tous les  jours (chez vous)

Prier le rosaire
Les Papes et la prière du Rosaire

Il faut remonter au XVe siècle et au pape Sixte IV pour que la prière du Rosaire soit officiellement approuvée par l’Église catholique. Au cours des deux siècles précédents, la pratique, née probablement chez les cisterciens, aidait à la prière des personnes analphabètes, en récitant successivement des prières et des psaumes, jusqu’à ce que cela devienne une suite de 150 “Je vous salue Marie”. Saluer Marie autant de fois revenait à lui offrir une couronne de roses, le «Rosaire», ou un petit chapeau, le «Chapelet».

Deux siècles pour structurer le Rosaire
Au XVe siècle, le Rosaire, soutenu par les Dominicains, prend la forme d’une méditation sur la vie du Christ, entrecoupée du Notre Père et du Je vous salue Marie. Au XVIe siècle, un théologien dominicain Antonio Ghislieri, devenu le pape Pie V, structure le Rosaire autour de 15 mystères et, le 7 octobre 1571, institue la fête de Notre Dame du Rosaire.

Jean Paul II, en 2002, complète le Rosaire avec 5 nouveaux mystères. Les mystères lumineux s’ajoutent aux mystères joyeux, douloureux et glorieux.

Entre 1571 et 2002, les papes n’ont cessé d’encourager la récitation du Rosaire. Léon XIII, en septembre 1893 dans l’Encyclique Laetitiae Sanctae, affirme être «pleinement convaincu que la pratique du Rosaire, soignée de manière à faire naître la force morale qu'elle contient, produira des fruits abondants, non seulement pour les individus, mais pour la société dans son ensemble», dont il dénonçait les maux à l’aube de la deuxième révolution industrielle qui creusait le déséquilibre entre les classes sociales.

La prière des moments difficiles
En 1937, dans son Encyclique Ingravescentibus Malis, Pie XI, voyant arriver la vague du national-socialisme et du stalinisme, observe que «dans sa superbe» le XXe siècle «refuse le Rosaire» pourtant «cher à une multitude de saints hommes de tout âge et condition». Il s’adresse aux fidèles pour leur demander de réciter le Rosaire à la maison afin que «les ennemis du nom divin (…) puissent enfin être pliés, incités à la pénitence et au retour sur le droit chemin, en s'appuyant sur la protection et la tutelle de Marie».

Deux ans avant le début de la Seconde guerre mondiale, Pie XI ajoutait : «Le chapelet marial sert non seulement à vaincre les ennemis de Dieu et de la Religion, mais il est aussi un stimulant et un aiguillon pour la pratique des vertus évangéliques qu'il insinue et cultive dans nos âmes».

Jean XXIII récite le rosaire pour les nouveaux-nés
Le 4 mai 1963, tandis que l’Église est engagée dans le Concile Vatican II, Jean XXIII accueille le premier pèlerinage italien du Rosaire Vivant au sein duquel «le bon Pape» rencontre de nombreux enfants malades. «Vous nous êtes chers, comme la pupille de nos yeux» leur lance le Souverain Pontife. «Vous nous êtes chers surtout parce que, avec la vivacité naturelle de vos années, vous êtes des enfants qui prient», leur dit-il, saluant leur «engagement de réciter au moins une dizaine de chapelet chaque jour», ajoutant qu’une journée sans prière est comme «un ciel sans soleil, un jardin sans fleurs».

C’est Jean XXIII aussi qui confie en 1961 dans un petit essai en complément de la lettre apostolique Le Congrès religieux qu’il prie «dix Je vous salue Marie» chaque jour pour les nouveaux-nés au cours des dernières 24 heures qui précèdent la prière du Rosaire, afin de «recommander à Jésus tous les enfants naissent (…) de toutes les lignées humaines, qui, (…) la nuit, le jour, se révèlent sur toute la surface de la terre».

Dans l’Encyclique Grata Recordatio de 1959, le même Jean XXIII encourageait la prière quotidienne, affirmant que le Rosaire est un excellent moyen de prière méditée, «que nous ne négligeons jamais de réciter en entier chaque jour de l'année». Il invitait les fidèles à prier le Rosaire pour le Concile œcuménique en préparation et pour «toutes les vertus chrétiennes» que l’on attend de l’Église.

Au lendemain du Concile, Paul VI consacre une Exhortation apostolique au culte marial dans laquelle il suggère «quelques réflexions pour une reprise vigoureuse et plus consciente de la récitation du Rosaire». Dans Marialis Cultus, il souligne ainsi «outre la valeur de l’élément de louange et d’imploration, l’importance d’un autre élément essentiel du Rosaire : la contemplation. Sans elle, le Rosaire est un corps sans âme, et sa récitation court le danger de devenir une répétition mécanique de formules». Paul VI poursuit en recommandant, «vivement la récitation du Rosaire en famille».

La prière préférée de Jean Paul II
Saint Jean Paul II, dont tout le monde connait la profonde dévotion à la Vierge Marie – “Totus Tuus” était sa devise apostolique – a maintes fois encouragé la récitation du Rosaire au cours de ses 27 années de pontificat. En 2002 il publie une lettre apostolique précisément consacrée au Rosaire, Rosarium Virginis Mariae ; une prière qui «dans la sobriété de ses éléments» concentre «la profondeur de tout le message évangélique», et par laquelle «le croyant puise d'abondantes grâces, les recevant presque des mains mêmes de la Mère du Rédempteur». Jean Paul II explique qu’il a toujours, dans sa jeunesse, accordé une place importante à cette prière, sa préférée, avouait-il en 1978, deux semaines après son élection. C’est dans cette lettre qu’il proclame l’année du Rosaire d’octobre 2002 à octobre 2003, pour inviter les fidèles à «contempler avec Marie le visage du Christ».

A l’aube du troisième millénaire, le pontife polonais souligne «l'urgence de faire face à une certaine crise de cette prière qui, dans le contexte historique et théologique actuel, risque d'être à tort amoindrie dans sa valeur et ainsi rarement proposée aux nouvelles générations». Préoccupé alors par la situation critique de la famille «toujours plus attaquée par des forces destructrices, au niveau idéologique et pratique», il propose le Rosaire comme une aide efficace pour en «endiguer les effets dévastateurs».

Le nouveau printemps du Rosaire
Benoit XVI aussi a souhaité vivifier la récitation du Rosaire: «le Rosaire n'est pas une pratique reléguée au passé, comme une prière d'un autre temps à laquelle on pense avec nostalgie», affirme-t-il précisément au terme de la prière dans la Basilique romaine Sainte Marie Majeure, le 3 mai 2008. «Le Rosaire connaît en revanche un nouveau printemps» dit-il. «C'est sans aucun doute un des signes les plus éloquents de l'amour que les jeunes générations nourrissent pour Jésus et pour sa mère Marie. Dans le monde actuel qui est si fragmenté, cette prière nous aide à placer le Christ au centre».

Trois ans plus tôt, dans un message aux jeunes catholiques des Pays Bas, il écrivait que «le Rosaire peut aider à apprendre l’art de la prière avec la simplicité et la profondeur de Marie». En mai 2006, Benoit XVI invitait les fidèles à intensifier la pratique du Rosaire. Il le disait aux jeunes époux : «Réciter le Rosaire en famille est un moment de croissance spirituelle sous le regard bienveillant de la Vierge Marie» ; il le disait aux malades, les exhortant à s’adresser «avec confiance à Marie à travers cet exercice pieux, pour lui confier toutes vos nécessités».

5 décembre 2025
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par le curé 27 novembre 2025
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21 novembre 2025
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7 novembre 2025
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5 novembre 2025
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